Quel contrat santé choisir pour vos salariés à l’international ?
- Jean Orgonasi
- 27 août
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 13 sept.
La question paraît simple.
La réponse ne l’est pas.
Au 1er euro ?
En complément de la CFE ?
En complément de la Sécurité sociale ?
Ou en complément de la caisse locale ?
Quatre approches, quatre logiques, quatre conséquences.
Et aucune n’est parfaite.
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L’approche “au 1er euro”
Couverture immédiate : les frais médicaux sont remboursés sans passer par un régime obligatoire.
Avantages :
Simplicité, rapidité, fluidité pour l’expatrié.
Extension possible aux membres de la famille, même s’ils ont déjà une couverture locale.
Exemple : un enfant étudiant dans un pays tiers peut être couvert.
Inconvénients :
Tarifs parfois très élevés selon les pays/zones.
Importance de bien décortiquer le contrat (plafonds, exclusions, franchises).
Prévoir un maintien minimal des droits au retour en France.
Attention particulière à la prévoyance (invalidité, décès) et aux cotisations retraite.
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L’approche “en complément de la CFE”
Un pied en France, un pied à l’étranger.
Avantages :
Maintien d’une couverture de base avec une carte vitale (idéale pour les soins en france)
Validation des trimestres retraite.
Retour facilité à l’issue de l’expatriation
Possibilité de rachat de points pour le conjoint accompagnant.
Inconvénients :
Double gestion (CFE + assureur).
Délais de remboursement plus longs.
Obligation d’affilier tous les membres de la famille pour que la couverture fonctionne.
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L’approche “en complément de la Sécurité sociale (détachement)”
Avantages :
Couverture réglementaire française conservée.
Cohérence avec le statut de détaché.
Inconvénients :
Solution limitée (adaptée aux détachés)
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L’approche “en complément de la caisse locale”
Avantages :
Bonne intégration dans le système local.
Cotisations alignées avec le marché.
Parfois obligatoire selon la législation.
Inconvénients :
Niveau de remboursement très variable selon les pays.
Risque de couverture insuffisante en cas de soins lourds.
Pas de droits maintenus en France (sauf dispositifs spécifiques).
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Alors, quelle formule est la meilleure ?
C’est n'est pas une bonne question.
Le vrai sujet, c’est de savoir quelle formule correspond à votre entreprise et à vos collaborateurs.
Et il ne s’agit ici que d’une analyse de surface.
Chaque contrat a ses subtilités, ses exclusions, ses obligations cachées… qu’il faut analyser en détail.
C’est précisément le rôle du courtier spécialisé :
Étudier les textes,
Comparer les garanties,
Identifier les angles morts,
Adapter la solution au profil de chaque salarié et aux enjeux RH de l’entreprise.
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Conclusion
Chaque approche a ses forces.
Chaque approche a ses contraintes.
Chez Munkam, nous allons au-delà des comparatifs génériques : nous analysons, décortiquons et construisons des solutions sur mesure.
La mobilité internationale doit rester une opportunité.
Pas une prise de risque.




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