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Quel contrat santé choisir pour vos salariés à l’international ?

Dernière mise à jour : 13 sept.

La question paraît simple.

La réponse ne l’est pas.


Au 1er euro ?

En complément de la CFE ?

En complément de la Sécurité sociale ?

Ou en complément de la caisse locale ?


Quatre approches, quatre logiques, quatre conséquences.

Et aucune n’est parfaite.



L’approche “au 1er euro”


Couverture immédiate : les frais médicaux sont remboursés sans passer par un régime obligatoire.


Avantages :


  • Simplicité, rapidité, fluidité pour l’expatrié.

  • Extension possible aux membres de la famille, même s’ils ont déjà une couverture locale.

  • Exemple : un enfant étudiant dans un pays tiers peut être couvert.



Inconvénients :


  • Tarifs parfois très élevés selon les pays/zones.

  • Importance de bien décortiquer le contrat (plafonds, exclusions, franchises).

  • Prévoir un maintien minimal des droits au retour en France.

  • Attention particulière à la prévoyance (invalidité, décès) et aux cotisations retraite.



L’approche “en complément de la CFE”


Un pied en France, un pied à l’étranger.


Avantages :


  • Maintien d’une couverture de base avec une carte vitale (idéale pour les soins en france)

  • Validation des trimestres retraite.

  • Retour facilité à l’issue de l’expatriation  

  • Possibilité de rachat de points pour le conjoint accompagnant.



Inconvénients :


  • Double gestion (CFE + assureur).

  • Délais de remboursement plus longs.

  • Obligation d’affilier tous les membres de la famille pour que la couverture fonctionne.



L’approche “en complément de la Sécurité sociale (détachement)”


Avantages :


  • Couverture réglementaire française conservée.

  • Cohérence avec le statut de détaché.



Inconvénients :


  • Solution limitée (adaptée aux détachés) 





L’approche “en complément de la caisse locale”


Avantages :


  • Bonne intégration dans le système local.

  • Cotisations alignées avec le marché.

  • Parfois obligatoire selon la législation.


Inconvénients :


  • Niveau de remboursement très variable selon les pays.

  • Risque de couverture insuffisante en cas de soins lourds.

  • Pas de droits maintenus en France (sauf dispositifs spécifiques).




Alors, quelle formule est la meilleure ?


C’est n'est pas une bonne question.


Le vrai sujet, c’est de savoir quelle formule correspond à votre entreprise et à vos collaborateurs.


Et il ne s’agit ici que d’une analyse de surface.

Chaque contrat a ses subtilités, ses exclusions, ses obligations cachées… qu’il faut analyser en détail.


C’est précisément le rôle du courtier spécialisé :


  • Étudier les textes,

  • Comparer les garanties,

  • Identifier les angles morts,

  • Adapter la solution au profil de chaque salarié et aux enjeux RH de l’entreprise.



Conclusion


Chaque approche a ses forces.

Chaque approche a ses contraintes.


Chez Munkam, nous allons au-delà des comparatifs génériques : nous analysons, décortiquons et construisons des solutions sur mesure.


La mobilité internationale doit rester une opportunité.

Pas une prise de risque.


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